Agenda des évènements

AGENDA

Conférences du Carrefour des Humanités Paul Ricoeur – octobre

Du 06.10.2022 au 20.10.2022 - Salle Ricoeur, lycée Dupuy de Lôme, Lorient - 20h

L’association Carrefour des Humanités Paul Ricoeur propose 4 rendez-vous en octobre :

  • [ANNULE] Jeudi 6 octobre à 20h : Océan Pacifique et pollution aux microplastiques. Penser autrement les déchets plastiques : l’art océanien et les sciences citoyennes par Géraldine LE ROUX, Anthropologue, UBO (Brest) – dans le cadre de la Fête de la science

Géraldine Le Roux reviendra sur son expérience, un tour du monde en voilier avec un équipage entièrement féminin dédié à l’étude et à la lutte contre la pollution plastique. Les pratiques et enjeux de cette forme de science participative seront présentés ainsi que les données relatives aux micro déchets plastiques et les initiatives déployées en Océanie. La conférence sera l’occasion de découvrir l’art des ghostnets, mouvement artistique novateur qui a émergé dans le nord de l’Australie il y a près de dix ans et qui s’est déployé dans le monde. Un sujet que connait bien Géraldine Le Roux pour avoir été la première à les exposer en France.

Inscription individuelle obligatoire : cliquer ici

 

  • Vendredi 14 octobre 2022 salle Ricœur à 18h : Rencontre sur la pollution des océans autour de deux auteurs, Wilfried N’SONDÉ et Nelly PONS, en partenariat avec Les Possibles / Actes Sud – dans le cadre de la Fête de la science

Wilfried N’SONDÉ publie chez Actes Sud Héliosphéra, fille des abysses : c’est un récit né de l’expérience de Wilfried N’Sondé à bord de la mythique goélette Tara. Bercé par les aléas de la navigation et alimenté par le savoir des scientifiques, l’auteur signe un roman à la facture inédite où des héros minuscules osent des fusions symbiotiques extravagantes et démontrent que les êtres les plus différents peuvent trouver à s’accorder.

Nelly PONS publie chez Les Possibles / Actes Sud Océan Plastique. Enquête sur une pollution globale : Parmi les dommages collatéraux de nos modes de vie, il en est un que nous ne pouvons plus ignorer : la pollution par les plastiques. Plus de 8 millions de tonnes de matières plastiques finissent dans les océans chaque année et, avec elles, les polluants qui les constituent. Des solutions existent. Après plus de trois années d’enquête, Nelly Pons présente les différents leviers que nous pouvons activer. C’est un plaidoyer pour l’avenir. Un avenir fondé sur de nouveaux critères et un changement de regard.

Inscription individuelle obligatoire : cliquer ici

 

  • Lundi 17 octobre : Les défis scientifiques d’un parc d’éoliennes flottantes – dans le cadre de la Fête de la science

Une ferme d’éoliennes flottantes, de sa préparation à son démantèlement, soulève nombre de problématiques scientifiques et demande le développement de technologiques nouvelles. Et même si les réponses à y apporter ne sont pas encore connues, c’est le processus scientifique dans son ensemble qui est mis en lumière, dans ce forum proposé par l’Espace des Sciences/Maison de la Mer.

Programme :
14h-16h : temps réservé aux lycéens et étudiants
16h -18h : temps dédié au grand public (entrée libre)
18h – 19h30 : table-ronde/conférence/échanges (Inscription individuelle obligatoire : cliquer ici)

 

  • Jeudi 20 octobre : Baraques. Histoire des maisons préfabriquées d’après-guerre par Mickaël SENDRA, Elisabeth BLANCHET, Martine CÂTEL de l’Association Mémoire de Soye (Ploemeur).

Baraques, baraquements, préfabriqués, préfas ou préfabs ? Ces mots renvoient tous à un certain type d’habitat provisoire et d’urgence sur lequel beaucoup ne s’attardent pas. Très peu documentées et encore moins valorisées, les baraques d’après-guerre présentaient à l’époque des atouts insoupçonnés, tant sur les plans architecturaux que sociaux et économiques. Non seulement leur type de construction préfabriquée a permis de reloger les sinistrés de la guerre rapidement, de créer des cités provisoires dont certaines deviendront des communautés fortes et soudées, mais aussi d’innover en matière de design et de confort… Résultat : 75 ans après leur construction, des milliers de baraques provisoires d’après-guerre sont toujours debout et choyées par leurs propriétaires. Derrière la connotation péjorative du mot « baraque », souvent assimilée à des maisons mal conçues, des taudis, des abris pour animaux, se cache en réalité une multitude d’expériences urbaines et humaines. Riches et d’une pérennité inattendue, elles furent indispensables à la reconstruction de l’Europe et inspirent de nouveau les architectes et les politiques actuels dans la gestion des crises du logement.

En savoir plus.