AGENDA
L’association Carrefour des Humanités Paul Ricoeur propose 2 conférences en janvier :
Tandis que les astronomes construisent des instruments colossaux pour observer des objets toujours plus faibles et, entre autres, détecter des signes de vie extraterrestre, la Terre subit les conséquences des activités anthropiques, menaçant l’habitabilité même de notre planète. Les conséquences de la crise environnemental en cours affecte déjà la qualité des observations astronomiques et la bonne marche des observatoires à travers le monde. Ainsi, les astronomes sont témoins de ces changements et les subissent au coeur leur métier, tout en faisant partie de la cause… Face à cette crise, les astronomes ont-il un rôle à jouer, quelle est leur légitimité, quels sont les potentiels leviers d’action ? Cette discussion, loin d’être exhaustive, vise à poser les enjeux et quelques éléments de réponse et clés pour appréhender l’avenir de l’astronomie.
Après une thèse en astrophysique et un post-doc à l’Institut Max Planck d’Heidelberg, Faustine Cantalloube est chercheuse au CNRS au laboratoire d’Astrophysique de Marseille, en instrumentation pour l’astronomie appliquée à l’imagerie des exoplanètes. Ces observations se font à l’aide des plus grands télescopes terrestres travaillant dans le proche infrarouge. En particulier, elle travaille sur trois aspects principaux : le diagnostic des instruments de pointe actuels à haut contraste, la conception de techniques de post-traitement des images pour révéler les signaux d’exoplanètes dans les résidus de lumière des étoiles et la conception de la future génération d’instruments à haut contraste. Depuis quelques années, elle étudie également l’impact du dérèglement climatique sur la qualité des observations en astronomie.
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La déforestation en Amazonie brésilienne est un des enjeux environnementaux majeurs : en termes de biodiversité, de climat et de rapports entre les sociétés et leur milieu, les questions sont nombreuses et souvent liées. Les images fournies par les satellites depuis les années 1970 sont des outils privilégiés pour quantifier mais aussi contrôler le processus de déforestation et comprendre les logiques des acteurs sur le terrain. Cet aller-retour entre le « vu du ciel » et l’approche in situ sera au cœur de la démarche proposée par cette conférence.
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