La production française de produits de la mer représente environ 710 000 tonnes par an dont 470 000 pour la pêche des poissons, crustacés et coquillages. La Bretagne est la première région de pêche française et les opérations de vente et de transformation représentent 50 % des tonnages considérés. L’estimation des tonnages de coproduits générés (viscères, peaux, chutes de filetage, têtes, arêtes centrales) est d’environ 50 000 tonnes par an. Autrefois considéré comme des déchets, les co et sous-produits sont aujourd’hui valorisés dans les filières de la nutrition humaine ou animale, de la santé, de l’agriculture ou de la pêche.
La recherche de valeur ajoutée dans ces processus de valorisation est étroitement liée à la disponibilité des biomasses, aux procédés mis en œuvre, aux tailles de marchés ciblés et à l’intérêt que peuvent représenter les molécules extraites.
Cédric BRETON, accompagné de Jean Luc LAVOLE, a proposé un tour d’horizon de l’état de l’art et des exemples d’ingrédients ou de produits finis disponibles ou à venir, un voyage du poisson à la molécule d’intérêt.