AGENDA
L’association Carrefour des Humanités Paul Ricoeur propose deux rendez-vous en avril :
Au programme :
Sous régime océanique à océanique altéré, l’ouest de la France est régulièrement touché par des tempêtes, avec ou sans submersions marines. En France, ces aléas sortent véritablement de la pénombre documentaire à partir du milieu du XIVe siècle. Interdisciplinaire, la communication s’articulera autour de plusieurs questions qui serviront d’axes de réflexion : qu’est-ce qu’une tempête ? Pourquoi étudier les tempêtes et submersions marines sur le temps long ? Comment reconstruit-on l’histoire de ces aléas ? Comment les caractérise-t-on (emprise spatiale, pression atmosphérique, coefficient de marée estimatif, surcote, endommagement…) ? Comment procéder pour les comparer ? Peut-on identifier des liens entre l’événement météorologique qu’est la tempête et le climat ? Comment réagissaient les populations médiévales et modernes face à ces événements extrêmes ? Les sociétés anciennes étaient-elles vulnérables ? adaptées ? passives ? réactives ?… En interrogeant les dialectiques hommes / environnement, nous analyserons le risque « tempête », la vulnérabilité, l’adaptabilité des sociétés humaines sur le temps long. Entrant en résonnance avec les aléas de la fin du XXe et du début du XXIe siècle (Lothar, Martin, Klaus, Xynthia, etc.), ce travail contribue à la prévention et à la gestion des risques actuels et futurs.
Docteure en géographie et en histoire médiévale et moderne de l’Université de Nantes, chercheuse post-doctorante au Laboratoire d’Hydraulique Saint-Venant (Ecole Nationale des Ponts-et-Chaussées / EDF R&D). Emmanuelle Athimon mène des recherches interdisciplinaires sur les extrêmes météorologiques passés, la géohistoire des risques, la vulnérabilité et l’adaptation des sociétés sur le temps long.
Protocole COVID : inscription individuelle obligatoire à venir.
27 JANVIER 1968 : le sous-marin Minerve disparaît au large de Toulon avec les 52 hommes de son équipage, commandés par le lieutenant de vaisseau André Fauve. 21 JUILLET 2019 : l’épave de la Minerve est retrouvée, gisant par 2 200 m à 45 km au sud-sud-ouest de son port d’attache, par le navire qui avait découvert huit mois plus tôt, dans les profondeurs de l’Atlantique, le sous-marin argentin San Juan. Entretemps, plus d’un demi-siècle a passé. Une éternité pour les proches des victimes, confrontés au silence de la Marine.
Protocole COVID : inscription individuelle obligatoire à venir.